VIVRE UN DEUIL
Vivre un deuil
Perdre un être cher est un événement bouleversant. Face au deuil il faut avant toue chose se laisser le temps de « guérir ». Il n’existe pas de recette miracle seulement des préconisations utiles. Le travail de duil réclame une énergie considérable. Il convient donc de s’occuper de soi, de s’accorder des moments de détente. Il ne faut surtout pas hésiter à libérer et exprimer sa souffrance et ses émotions. Il est nécessaire de s’entourer de personnes avec lesquelles on se sentira bien afin de se confier et de se décharger d’un poids si lour à porter.
Le deuil se décompose schématiquement en différentes phases qui peuvent s’imbriquer entre elles :
dans un premier temps, la personne endeuillée doit prendre conscience et reconnaître la perte effective de l’être aimé. C’est une phase où se mêlent le refus, le déni de la réalité, la sidération, l’anxiété, l’angoisse, l’hébétement ou l’engourdissement.
À cette étape succède une période de souffrance. On recherche la personne perdue, on est au désespoir, on pleure, on crie, on vit le quotidien avec tristesse. C’est un état dépressif réactionnel tout à fait normal durant lequel on a une sensibilité accrue et un désinvestissement dans les choses de la vie.
C’est seulement ensuite que vient le temps de a reconstruction. On peut alors réinvestir son environnement, accepter l’idée de la mort et apprendre à vivre sans l’être perdu.
S’il varie d’un individu à l’autre, le « travail de deuil » dure environ deux ans. Laisser du temps au temps permet de s’apaiser et d’éprouver peu à peu moins de souffrance au souvenir de la personne disparue. Parler à ses proches ou à un psychologue sachant recevoir la douleur, permet de diminuer l’intensité et la durée du chagrin et du sentiment d’effondrement face à la perte d’un être aimé.
Le psychologue s’avère être un interlocuteur privilégié car il permet à la personne endeuillée d’avoir le droit d’être encore triste et désarmé quand la vie continue pour les autres.