Vous vous intéressez vous aussi aux conséquences de notre nouvelle façon d’être?

Concernant la nutrition

Depuis quelques années je corrige de mauvaises habitudes qui me viennent essentiellement de la nourriture ou de la vie sédentaire . J’ai trouvé cette réflexion de Maxime Magnier sur les allergies que je voudrais partager avec vous:

« De nos jours, les allergies alimentaires sont bien plus fréquentes qu’elles ne l’étaient il y a quelques décennies encore. En cause, notamment, des facteurs environnementaux ou nutritionnels.
Tout le corps humain fonctionnant en synergie, de mauvaises habitudes de vie – comme une alimentation néfaste – ont des conséquences directes sur l’organisme, telles que des risques de maladies cardio-vasculaires ou de cancers plus élevés, mais aussi, une plus grande propension à présenter des allergies alimentaires.
Nos grands-parents vivaient de manière plus saine, et à ce titre, présentaient moins d’allergies alimentaires. Ainsi, de nos jours, celles-ci concernent 6 à 8 % de la population quand seulement 1 % des gens en étaient atteints en 1970.
Parmi les facteurs responsables, on retrouve notamment l’origine des aliments consommés. Par exemple, il y a quelques décennies encore, il était bien plus courant de manger de la nourriture provenant de fermes et de petits marchés. A cette époque, les conservateurs alimentaires étaient bien moins courants et les produits mangés devaient nécessairement provenir de cycles courts.
Nos ancêtres mangeaient donc des fruits et légumes de saison, mais aussi plus naturels, et donc plus riches en nutriments. Surtout, ils n’ingéraient pas ou peu d’OGM, ou d’autres produits artificiels, tels que des additifs alimentaires, des stabilisants, des épaississants, des antibiotiques ou des hormones.
Dans le même temps, et étant donné que la nourriture était moins abondante et donc plus précieuse, les anciens gâchaient bien moins que nous ne le faisons. Ils consommaient ainsi les abats des animaux et exploitaient même la valeur nutritive des os, par exemple en réalisant des bouillons. Des habitudes qui diversifiaient encore davantage leur régime alimentaire, et augmentaient la résistance de leur système immunitaire.
Parallèlement, nos aïeuls avaient aussi des pratiques différentes des nôtres sur d’autres plans, comme celui de la santé. Il était ainsi beaucoup moins courant de consommer des antibiotiques, ou même d’aller chez le médecin, ce qu’on réservait essentiellement aux blessures et aux maladies graves.
En cas de rhume, de grippe ou autres maux très fréquents, la norme voulait davantage que l’on se repose, que l’on se nourrisse de bouillons et de soupes et que l’on attende. Dès lors, le système immunitaire était chaque fois mis à contribution et se renforçait avec le temps, bien plus que ce n’est le cas aujourd’hui.
Jadis, enfin, les habitudes de vie étaient radicalement différentes en ce qui concerne les loisirs. Et alors que nos sociétés ont adopté les smartphones, ordinateurs et autres écrans en guise de passe-temps récréatifs, les anciens n’avaient presque d’autres choix que de s’amuser en extérieur à travers, par exemple, la pratique du vélo, de la balançoire ou en arpentant les forêts et autres espaces verts.
Ces moeurs d’un autre temps avaient aussi un impact sur le système immunitaire, qui se renforce au contact de la nature, de ses pollens, microbes et espèces animales.
La comparaison des modes de vie anciens et actuels montre comment l’Homme s’est peu à peu isolé de son environnement et a pollué son alimentation. Les allergies alimentaires, même si elles sont sans réelle gravité, restent donc un indicateur sanitaire de la manière dont nous menons nos existences.

J’ai aussi trouvé cette étude fort intéressante sur le lait (d’autres bien plus complètes mais avec les mêmes conclusions sont éditées par l’OMS)

LE LAIT bienfaisant ou dangereux?

Considéré comme un produit de base de notre alimentation, le lait est, depuis quelques années désormais, largement décrié. Certains mettent ainsi en cause son intérêt nutritif ou l’accusent même d’être nocif pour la santé. Pour vous, SooCurious revient sur les différentes études dont le lait a fait l’objet.
Pendant longtemps, les autorités publiques ont loué les bienfaits des produits laitiers, encourageant leurs administrés à en consommer « pour être studieux, solides, forts, et vigoureux », comme l’expliquait Pierre Mendès France en 1954, en visite dans les écoles françaises à l’occasion d’une grande distribution de… lait. A ce moment, le premier ministre français de l’époque était certainement loin d’imaginer que plus de 70 ans plus tard, le breuvage blanc ferait l’objet d’une rude polémique.
Pourtant, certains signes auraient pu alerter la population d’alors. Comme le fait que l’Homme est le seul mammifère à consommer le lait d’un autre animal, de surcroit après l’enfance. D’ailleurs, cette étonnante particularité pourrait être à l’origine d’un des premiers problèmes causés par le fait.
Une étude menée en 2014 par des chercheurs de l’Université d’Uppsala, en Suède, s’est penchée sur deux ensembles d’individus dans le but de déterminer s’il était possible d’établir un lien statistique entre la quantité de produits laitiers consommés et la survenue de fractures ou de décès. Alors que le premier groupe réunissait 60 000 femmes de 39 à 74 ans questionnées sur leurs habitudes alimentaires et de vie dans le cadre d’une campagne de dépistage du cancer du sein, le second concernait 45 000 hommes de 45 à 79 ans.
Pour les hommes les chercheurs ont aussi pu constater un lien statistique entre les décès et la quantité de lait consommée même s’il était « moins prononcé ». En revanche, aucun lien n’est observé concernant les fractures. Mais l’étude a pourtant mis en évidence une vraie corrélation entre le lait et ses effets sur le corps humain, qui seraient dus à la quantité importantes de sucres spécifiques que contient le breuvage blanc.
Le lait, tel qu’il est consommé quotidiennement, contient notamment du lactose et du D-galactose. Ce dernier sucre, dont les effets ont déjà été étudiés chez les souris, a montré qu’il accélérait le vieillissement. Il jouerait ainsi un rôle dans le « stress oxydant » et l’inflammation des cellules.
Même si les auteurs de ces travaux ont tenu à préciser que leur étude reposait essentiellement sur « l’observation » et que les résultats devaient être « interprétés avec prudence », ce qu’ils ont constaté a de quoi inquiéter. Ils ont ainsi établi, selon le professeur Karl Michaelsson, principal signataire de cette recherche, que les femmes qui consomment trois verres ou plus de lait par jour ont un risque de décès « de 90% plus élevé » et un risque de fracture de la hanche « de 60% plus élevé » par rapport à celles qui boivent moins d’un verre par jour.
Rien d’étonnant, lorsque l’on sait que le lait de vache est destiné… aux veaux. Dès lors, le liquide nutritif dont s’alimentent les jeunes animaux contient ce qu’on appelle des facteurs de croissance, c’est-à-dire des molécules destinées à favoriser la multiplication cellulaire. Chez les hommes, en revanche, qui ne sont pas conçus pour se nourrir de lait après l’enfance, et surtout pas de lait de vache, en consommer provoquerait donc plusieurs problèmes sanitaires.
LE LAIT DE VACHE EST DESTINÉ AUX VEAUX
Par la suite, en 2010, d’autres travaux ont pointé les mêmes dangers, ceux-ci étudiant tout particulièrement le lait. Pour ce faire, des chercheurs de l’université de Montréal ont mesuré la corrélation de 200 produits alimentaires avec le cancer de la prostate sur deux groupes de patients de 197 personnes chacun.
Alors que les premiers individus présentaient tous cette maladie, les seconds se trouvaient en bonne santé, afin que les résultats puissent être comparés.En 2007, le Word Cancer Research Fund a publié un rapport sur l’alimentation, l’activité physique et la prévention du cancer. Dans cette étude, l’organisme international a estimé « probable qu’un régime riche en calcium augmente le risque de cancer de la prostate ».
D’une part, l’étude montre que sur les 200 produits étudiés, seuls les produits laitiers présentaient un lien de cause à effet avec le cancer de la prostate. D’autre part, les chercheurs ont conclu que consommer plus de 470 grammes de produits laitiers par jour augmentait par deux le risque de développer la maladie par rapport à une absorption quotidienne de seulement 125 grammes. Enfin, plus intéressant encore, les scientifiques ont trouvé que la corrélation entre ce type de cancer et la consommation des produits à base de lait, était plus valable pour le lait lui-même.
Cela serait sans doute lié au fait que ce liquide nutritif contient de la graisse animale qui pourrait désactiver des gènes de suppression de tumeurs cancéreuses, ou encore que le calcium pourrait détruire un métabolite de la vitamine D qui permet de freiner la croissance des cellules cancéreuses. Les produits laitiers, en revanche, tels que les fromages et autres crèmes, subissent des transformations préalables à leur ingestion qui les prive de certaines composantes du lait.
Egalement composé de 70% de graisses saturées, dont la consommation abusive favorise l’excès de cholestérol et de maladies cardiovasculaires, le lait semble donc être un aliment bien moins sain qu’il n’y parait. Et s’il peut tout de même servir à la croissance des enfants, le calcium devant être absorbé en quantité suffisante durant les 20 premières années de la vie d’un homme, s’en nourrir régulièrement et tout au long de sa vie apparait comme un danger sanitaire.
SE NOURRIR DE CALCIUM TOUT AU LONG DE SA VIE REPRÉSENTE UN DANGER SANITAIRE
Dès lors, de nombreux spécialistes recommandent de ne pas en abuser. C’est le cas, notamment, du professeur Walter Willet, responsable du département de nutrition de l’école de santé publique à Harvard, qui conseille de consommer un à deux laitages par jour au maximum.
Car lorsqu’on recommande de boire du lait, il s’agit essentiellement de combler un apport souvent insuffisant en calcium, en protéines ou en vitamines. Mais le breuvage blanc est pourtant loin d’être le seul aliment qui contient ces éléments, puisque la viande, les oeufs, le poisson ou certains légumes en particulier sont tout aussi nutritifs et peuvent, eux aussi, combler ces besoins.
Durant des siècles, l’Homme a considéré qu’il était sain, voire nécessaire pour lui de consommer régulièrement du lait. Mais les travaux réalisés au cours des dernières années dévoilent une réalité bien plus nuancée qui nous amène à repenser notre consommation de produits laitiers.

êtes-vous sensible vous aussi à ces nouvelles thématiques? Cherchez-vous ou avez vous commencé à changer votre façon de vivre?

Si c’est le cas laissez-moi votre mail sur mon site ainsi que votre avis, merci!

 

 

 

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