les attentats de Nice et la prise en charge psychologique

Gérer le traumatisme psychologique des petites victimes de l’attentat de Nice , les besoins sont importants. 
Une cinquantaine d’enfants hospitalisés dont dix tués. Le bilan de l’attentat de Nice perpétré le 14 juillet sur la Promenade des Anglais a été terrible chez les mineurs. Deux mois après, le choc psychologique est toujours aussi important. Car au-delà des victimes physiques, il y a tous ces enfants et adolescents qui ont été traumatisés par l’événement. Impossible de savoir combien ils sont mais les prendre en charge sur la durée et dans les meilleures conditions relève du défi tant les besoins sont importants. Consciente de cela, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé mercredi que les victimes de l’attentat pourront bénéficier de dix séances auprès d’un psychologue, remboursées à hauteur de 50 euros, chacune.

(me contacter pour en connaitre la démarche : michèle Vermilliere, psychologue)
Quel suivi psychologique ? Dès la nuit du 14 juillet, des cellules médico-psychologiques ont été mises en place pour accueillir les victimes. Aujourd’hui, les enfants, comme les adultes, disposent d’un numéro de téléphone pour les orienter vers tel ou tel suivi médico-psychologique. Contacté par Europe 1, l’Agence Régionale de Santé de PACA explique que depuis la mi-août au moins 350 enfants ont appelé ce numéro contre 700 pour les adultes.
Les enfants et les camions.

Une  psychologue niçoise, Michèle Vermillière, constate aussi l’omniprésence, légitime, du camion dans le récit des enfants. « J’ai une petite de trois ans, présente le 14 juillet, qui me raconte : ‘il y a un camion blanc qui fonce sur les enfants et les enfants sont morts' ».

ENTENDU SUR EUROPE 1
On a de plus en plus d’enfants qui nous sont signalés à l’école
LAURENT CHAZELAS, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DES PSYCHOLOGUES DE L’EDUCATION NATIONALE

A l’école, « on s’attend à de plus en plus de demandes ».